samedi 30 juin 2012

Journal du 30/06/2012

Visite du château cet après-midi.
J'ai pris de nombreuses photos et vidéos, que je publierais d'ici peu.
J'ai également acheté un livre sur le lieu pour utiliser comme source.

mercredi 27 juin 2012

Journal du 27/06/2012


J’ai passé cette journée à lire et prendre des notes sur Mediolanum (village gallo-romain) et les châteaux.

J’ai complété ma bibliographie en empruntant divers livres à la BU, à la BM et en en achetant.
Il me manque juste les livres de Louis Roussel et Hervé Mouillebouche sur le château, vendus par le GAM. J’irais les chercher lors de ma prochaine visite du château (si tout va bien, la semaine prochaine).

J’ai également commencé l’ébauche de mon plan.
J’ai dégagé les grandes lignes, les parties principales et de nombreuses sous parties. 

lundi 25 juin 2012

Journal 25/06/2012


Ce matin je suis allé chercher deux revues sur Mâlain à la BU:
-Mediolanun, 20 ans de recherches archéologiques ; Musée archéologique de Dijon ; 1988.
-Louis Roussel ; Mâlain Mediolanum une bourgade Gallo-Romaine du 1e siècle avant J.C. au 3e siècle après J.C. (brochure).

Cet après-midi je suis allé au musée archéologique de Dijon pour prendre quelques photos d'objets venant de Mediolanum.

Aujourd’hui était surtout une journée préparatoire pour mon étude du château.
Les livres empruntés et la visite du musée sont surtout des sources sur l’histoire Gallo-Romaine du village ; ce n’est évidement pas la période du château, mais cela  me permettra de comprendre l’origine du village et ce qui l’emmena à sa situation médiévale.
Je commencerais réellement le travail début juillet, lorsque le château sera ouvert plus longtemps.
C’est aussi en juillet que se fait le travail de rénovation du château par le GAM. Je pourrais donc y aller et rencontrer les différentes personnes qui s’occupent du lieu ; notamment Louis Roussel, fondateur de l’association, c’est sa passion qui permit la rénovation du château qui était laissé à l’abandon jusque dans les années 1980.

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A l'époque Romaine le village était proche de routes importantes, Mediolanum était donc un lieu d’échanges dans la région (notamment entre le monde rural et la ville).
La métallurgie y était importante. De nombreux objets métalliques, des fours, des creusets et mêmes des moules de statuettes (rares en Gaulle) y furent retrouvés.



dimanche 24 juin 2012

Projet

Cet été je compte écrire un texte sur le château de Mâlain.
Ce texte ne sera pas simplement un court article sur le sujet, ce sera plutôt un documentaire semblable à ce qui se fait avec la collection de livres « Que s’ais-je ? ».

En parallèle je ferrais aussi un journal sur l’évolution de mon travail, que je posterais sur ce blog.

Pour écrire le texte, je me baserais sur les différentes sources qui me sont disponibles (livres, archives etc.).
J’irais aussi à Mâlain et dans ses environs ; cela me permettra de recueillir des informations (via le musée, le château et des rencontres avec les gens qui y travaillent).

Des photos et vidéos illustreront également le texte.


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Pourquoi faire cela ?

Tout d’abord par intérêt personnel.
Le château m’intrigue et me passionne depuis ma première visite.

Deuxièmement, le château reste encore peu connu, même dans la région (beaucoup le connaissent que de nom).
Mon texte pourrait donc être un moyen de faire connaitre le lieu et de soutenir l'association qui s'occupe du château (GAM : http://malain.gam.free.fr/).


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Ce projet est entièrement amateur.
Je ne fais pas cela pour des raisons professionnelles ou pour faire du profit.
Je fais cela par passion.

Château fort de Mâlain (Cote d'or).

Le site
A 420 mètres d’altitude, sur un éperon rocheux détaché de la faille de Mâlain et isolé entre les hauteurs des bois de Perrigny et celles de la Roche Aigue, la silhouette mutilée du vieux château fort domine de près de 150 mètres le village. Son isolement, au milieu de la vallée de la Douix, et sa position élevée lui confèrent une position stratégique idéale.
Si, contrairement à ce que l’on pourrait penser en regardant les ruines depuis le village, le château n’est pas, à proprement parler, construit sur le sommet de la butte, il s’accroche à son flanc sud, en contrebas de l’arête rocheuse, pour mieux profiter de la protection naturelle qu’offre sur sa face nord, et sur la quasi-totalité de son développement, la présence d’une abrupte corniche rocheuse, tout en bénéficiant ainsi d’un bon ensoleillement.

Les seigneurs.
La seigneurie de Mâlain apparait en 1075, d’après les textes les plus anciens connus aujourd’hui. Le premier seigneur mentionné, Gui de Mediolano (de Mediolanum, la bourgade Gallo-Romaine qui préexiste au village), était un descendant direct du premier seigneur de Sombernon, auquel Malain était probablement rattaché avant d’être constitué en seigneurie indépendante.
Du XIe au XVIIIe siècle, plusieurs familles se succèdent à Mâlain, dont cinq eurent une influence importante sur le sort de la seigneurie. De 1075 à 1230, ce sont les descendants de Gui de Mediolano qui tiennent le fief, suivis par les Sombernon de 1230 à 1250 et les Sombernon Montagu de cette date au début du XIVe siècle.
En 1419, Pierre II meurt sans descendance et cède le château à ses deux nièces, Catherine et Jeanne de Montagu, qui vont se disputer âprement l’héritage. A l’enregistrement de l’acte le 15 décembre 1422, au terme d’un procès rocambolesque dont les archives nous ont gardé la trace, la partie est du monument revient à Jeanne et l’ouest à Catherine. Le partage, matérialisé sur place par un mur prévu par l’acte et qui a traversé les siècles, divise également la seigneurie. Jusqu’en 1654, la terre de Mâlain aura deux « seigneurs en partie » : les Rougemont, suivi des Mâlain, héritiers et acquéreurs de la part de Jeanne d’une part ; les Villers Sexel, les Beauffremont et enfin les Sercey, héritiers et acquéreurs de la part de Catherine d’autre part.
A la mort de Catherine de Montagu, c’est en effet son fils, Guillaume II, né d’un premier mariage avec Guillaume de Villers Sexel, qui hérite de la seigneurie. Le règne des Villers Sexel est court puisqu’il s’achève avec l’union de Jeanne de Villers Sexel et de Guillaume de Bauffremont en 1436, dont la famille garde Malain jusqu'à ce que Claude II, évêque de Troyes, ruiné, vende sa part du château et de la seigneurie à Denis de Sercey en 1571. Noel Brulat, fils de Denys Brulat, premier président au parlement de Dijon, succède aux Sercey en 1598.
Ce sont les Brulart qui réunifieront le château et la seigneurie au milieu du XVIIe siècle pour abandonner aussitôt la forteresse, au profit de la nouvelle résidence, plus conforme au gout du temps et à leur situation sociale, qu’ils édifient alors sur les ruines du château fort de Sombernon, ce « château neuf » très admiré en son temps dont les derniers vestiges viennent d’être fâcheusement détruites ! Aux Brulart succéderont les Luynes de 1704 à 1763, puis les Vichy-Chamron jusqu’en 1793, date à laquelle Abel Claude Marie de Vichy-Chamron est exécuté à Lyon comme contre-révolutionnaire et ses biens confisqués comme Biens Nationaux.
Ainsi abandonné dès le milieu du XVIIe siècle et déjà suffisamment dégradé en 1793 pour que l’acte de vente ne le mentionne même pas, le château de Mâlain, livré aux intempéries et aux récupérateurs, n’offrait plus à nos yeux, en 1985, que le spectacle désolé et désolant d’une ruine imprenable vaincue par une végétation dévorante et en passe d’être complètement effacée du paysage. Sa restauration méthodique par les bénévoles du GAM à partir de cette date et les fouilles menées conjointement ont permis d’en enrayer la ruine et d’en restituer les principales étapes de construction, du castel du XIe siècle, dont nous ne savons rien, aux vestiges actuels qui s’échelonnent du XIIIe au XVIe siècle.

Texte de Louis Roussel.


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 Le château se situe au dessus d’une grotte appelée le trou du diable où des céramiques néolithiques et des vases du bronze ancien ont été retrouvés.
La grotte fut notamment utilisée par les bergers de tout temps.

Le village fut considéré comme un ancien lieu de la pratique de sorcellerie noire en France, plusieurs procès et buchers y eurent lieu.
L’on raconte l'histoire d'une jeune femme qui, un soir, aurait été emmenée par un homme en rouge, jusqu'à une crevasse, réputée pour avoir été appelée « La Crevasse du Diable » qui mènerait jusqu'aux enfers.


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Liens :

- Site du village : http://www.malain.fr/

- Site de l'association s'occupant du château : http://malain.gam.free.fr/


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Coordonnées géographiques du château : 47.327205 4.788333